La religion

La religion a toujours fait partie des sociétés, nos croyances sont bien enracinées.

Comment devons-nous nous comporter ? D’où venons-nous ? Comment s’assurer une place au ciel et pas en enfer ?

L’histoire religieuse fut racontée, transmise, notamment dans notre pays, à travers l’Église catholique, pour véhiculer une énergie d’amour, de respect, de considération, de discernement et une certitude d’être entendu, protégé.
La religion fut une possibilité, pour les hommes, de concrétiser ce ciel, de communiquer avec ce Dieu qui nous a créés et tous les saints qui l’accompagnent.

Cette histoire est transmise à travers la Bible et les différents testaments depuis des siècles, nous demandant de respecter les lois de Dieu.
Beaucoup la lisent encore sans comprendre que celle-ci est faite de symboles : le Christ n’a pas marché sur l’eau, Moïse n’a pas séparé la mer en deux.

Les années de catéchismes, m’ont appris que cette appartenance m’apportait et m’assurait un contact certain avec ce ciel, une confirmation, une validation du ciel pour mon existence, mon rôle, mes actions, ma bienveillance, ma générosité et me rassurer sur le fait d’être pardonnée de mes fautes.

Dieu a tout créé, il est comme un maître dans cette religion, le père et la justice tranchante.
Il entend tout, il voit tout, et il nous pardonne s’il estime que nous le méritons.

On nous a formatés à cette religion, elle est évidente.
Regardez l’engouement que suscitent Noël et Pâques, fêtes religieuses au départ. Dieu est un juge qui fait le bien et le mal.
Il est éternel et nous promet le paradis ou l’enfer.

Cette croyance est une croyance de dualisme.
Il y a Dieux et il y a nous. Ce Dieu est extérieur à nous, séparé de nous, il est parfait, nous sommes totalement imparfaits.

Il y a le catholicisme, le judaïsme, l’islam, le protestantisme, puis l’hindouisme, le bouddhisme par exemple.

Mais il en existe tant d’autres que l’on ne connaît pas ou auxquelles on ne pense pas dans le monde entier.

Vous connaissez certainement les témoins de Jehova qui considèrent que tout ce qui arrive et un choix de Dieu, notamment à travers la maladie.
Des croyances orientales qui se sont répandues à travers les continents.
À chaque siècle, des religions sont abolies, abandonnées, mais d’autres naissent. Chacun défend sa propre idéologie.

Mais qu’en est-il de la conception de l’homme ?

Parce qu’Adam et Eve ont été les premières créatures créées par le Père et nous en sommes les descendants.

Et Darwin et son singe ?

À chacun de penser ce qui lui plaira.
Et si on considérait que l’homme a été conçu à partir de quelques transformations génétiques naissant de simples microbes ou de larves animales ?

Est-ce que les religions sont dommageables ?

Non, mais oui.

Malheureusement, l’homme a évolué dans le non-respect de ces différentes croyances. Comme ont pu en attester les guerres de religion, l’ego humain fait que chacun cherche à faire de son interprétation, la seule interprétation.

Cette prise de pouvoir nous éloigne bien évidemment des enseignements d’origines amenés par le divin.

Et si on voyait les choses avec plus de recul ?

On parle aujourd’hui de spiritualité.

Celle-ci n’a rien à voir avec la religion et pourtant nous ramène bien à nous plonger dans l’existence de Dieu, notre existence, notre rôle, notre but, notre responsabilité, notre lien aux autres et au monde.
Les dernières années nous ont amené à nous détacher de tous ces formatages culturels pour retrouver une religion Christique dénuée de croyances…

Garder juste l’essence : le respect de soi et des autres, l’amour de soi et des autres bien sûr la justice, l’honnêteté, le pardon…

Exit cette force qui existe « surveille, punit » et qui réagit en justicier dans notre quotidien et notre vie.

Dieu représente l’amour universel qui rapproche tous les hommes leur permettant d’être plus unis pour s’entraider.

Évidemment, sortir de cette conception de juge inquisiteur et validant nous responsabilise dans notre libre-arbitre, notre discernement, nos choix, nos gestes et nos paroles.

Le plus beau cadeau du ciel, c’est cette paix, loyauté, ce soutient et cette justice, ce socle qui nous permet d’élever notre conscience pour réaliser nos erreurs et nos fautes.

Celui-ci, étant fait d’amour inconditionnel, nous laisse totalement libre de nos choix et de nos décisions.

Comment peut-il juger et sanctionner ses enfants ?

Aujourd’hui, l’homme se libère de ses fausses croyances en ayant acquis une nouvelle façon de penser, donnant plus de liberté à son esprit.

Comme je le répète souvent, la spiritualité, c’est de ne croire en rien pour se donner l’opportunité de croire en tout. Le but de l’évolution de l’homme ici-bas et de s’ouvrir à une nouvelle façon de vivre, libre, en sortant de tout ce qui lui a été inculqué et en l’amenant à se considérer et reconsidérer des pensées et agissements chaque jour.

Pourtant, avec cette spiritualité, nous avons encore créé un nouveau dogme amenant une nouvelle fois l’homme à s’identifier à un fonctionnement codé.

La spiritualité est plus juste dans l’évolution de l’homme sur terre puisqu’elle nous demande justement de nous assumer en tant qu’être capable, de s’assumer seul dans cette existence qu’il a choisie pour s’incarner.

Et si nous avions nous-même choisi cette terre et cette vie pour grandir ? Et si nous étions totalement dénués de croyances ?

Alors nous pourrions nous permettre de nous différencier, d’agir, de faire, de créer et d’aimer à notre façon et avec nos possibilités.

Et si nous nous acceptions tels que nous sommes, sans jugement de nous-même ou de notre prochain ? N’est-ce pas cela finalement que l’amour universel ?

Peut-être est-il possible alors de considérer que la justice divine est celle qui nous rend tous égaux et dans le même amour en apprenant à le trouver dans cette vie faite d’apprentissage.

À travers notre ego qui nous donnera l’opportunité de passer de l’ombre à la lumière. Du mal au bien. Du yin au yang…

Le bouddhisme se rapproche le plus de cette vision des choses et nous apprend le retour sur soi.

La bienveillance, la connexion à l’univers de ce monde, une philosophie qui nous permet de concevoir ce Dieu dans chacun de nous, au-delà des images de notre ego.
Alors sortons des limitations de notre esprit et ouvrons notre cœur !